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     C'est un fait établi depuis belle lurette par les plus éminents éthnlogues, le Français est un mammifère dont la curiosité n'a d'égal que sa faculté à repousser toujours plus loin les limites de sa médisance naturelle...

    Cela force évidement le respect et l'admiration d'une majorité de ses comtemporains.

    Mais certains, probablement moins férus des sciences humaines et peu disposés à reconnaître des talents de cet acabit, diront avec peu de classe que c'est un fouille merde, arrogant et bien trop souvent infréquentable.

    N'empêche, quoi qu'en disent ces mauvais coucheurs, il aime observer la nature, les animaux, les gens...c'est un contemplatif le Français.

    Cependant, il préfère exercer son hobby de prédilection en toute discrétion, sans doute pour ne pas déranger.

    Son truc au Français, c'est plutôt de reluquer à distance raisonnable avec ses jumelles, ou plus simplement armé de ses triples foyers.

    Rester au chaud, bien peinard le cul calé dans son fauteuil et le tarin collé à sa fenêtre, c'est sa marotte.

    Il peut même lui arriver, dans un élan de générosité incontrôlable, de prendre la plume pour rédiger, avec un soin du détail tout particulier, de bien belles missives qu'il n'hésitera pas à adresser à la maison volaille ou autre institutions d'utilité publique.

    Sous couvert d'anonymat cela va de soi...la modestie n'est pas la moindre de ses qualités.

     Par contre, causer avec un congénère trogne à trogne, ça ne l'enchante guère...à dire vrai, ça l'emmerde carrément le Français.

    De toute façon, les probabilités sont fortes que l'autre en face n'y entrave que d'chi...l'autre étant bien trop souvent un sombre corniaud à la matière grise défaillante et au faciès peu avenant il faut bien l'admettre.

    Un coup de bigophone, à la rigueur, il n'est pas contre.

    Il est même prêt à disposer un mouchoir devant le microphone pour pas contaminer son interlocuteur.

    C'est vous dire si il est attentionné envers son prochain le Français.

     

     


    5 commentaires
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     Aujourd'hui, avec le prix de la laitue qui flambe, faire cinquante bornes pour aller au turbin ou acheter son paquet de biscottes, ça les rend pas joisses les pauvres bougres.

    Pour tout dire ça les emmerde.

    Heureus'ment, de bonnes âmes veillent au grain et ont déniché pour nous autres, lamentables truffes, la parade.

    Le pétrole est trop cher...z'avez qu'a prendre vos bicyclettes bande de glandus!

    C'est vrais que faire une ballade de cinquante kilomètres à vélo le matin pour pointer à l'usine, ya pas un seul misérable qu'a été capable d'y songer.

    Par habitude et fainéantise, le gueux se contente de poser son fessier rebondi dans la rutilante Citroën BX diesel achetée d'occase  et, sans aucun scrupule, s'en va polluer la planète et dilapider ses maigres revenus...le con.

    Bon...faut bien avouer quand même que la solution du deux roues à pédales n'offre pas que des avantages.

    Déjà, faut se lever de bonne heure et plutôt de bonne humeur.

    Ensuite, il est impératif d'avoir à sa disposition un physique adéquat avec, de préférence, deux guibolles bien musclées et des poumons d'intégriste non-fumeur (qu'est bien aise de n'plus côtoyer de sales fumeurs puants dans son rade favori).

    Pour le reste, ya vraiment tout à gagner.

    A commencer par l'absence de pollution, l'économie d'une salle de gym pour avoir un corps de rêve, pas d'emmerde en cas de grève, de jolis paysages à découvrir, pas de contrôle radar ni même d'alcoolémie et pas d'avantage de prune de stationnement...

    N'empêche, ses arguments béton n'ont que peu de prise sur le locdu moyen.

    A croire que l'écologie et la santé il s'en tamponne le coquillard l'andouille.

    Il s'en préoccupe moins que des mondiaux du crachat de pruneau de Ste Livrade/Lot...c'est vous dire comme il est hermétique l'animal.

     

     


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