• Bande son

     

    Au fond de mon jardin en friche, ma vieille Ford est en passe de se faire dévorer par mére nature...


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  • Les tribulations d'un cloporte - Episode 06                      

     

     

    Le gus qui actionne avec insistance cette maudite sonnette semble vraiment impatient de faire ma connaissance...et je ne compte pas le décevoir.

    J'me jette donc sur la porte d'entrée en vociférant, comme un hystérique, des jurons de mon invention que je ne saurais vous rapporter ici.

    L'empressement n'a jamais été mon point fort...j'ai toujours penché davantage du côté « manchot malhabile sur sa banquise »...alors, ce qui devait arriver arriva...

    Au moment même ou j'ouvre violemment la porte, je me prends les grolles dans le paillasson, chute avec la grâce qui me caractérise en toutes circonstances et pour la deuxième fois de la journée, me retrouve donc face contre terre...(si je voulais être précis, je devrais dire « face contre graviers »...et je constate illico que tout autre support aurait été plus accueillant...)...

    Bien groggy par mon involontaire cascade, je reste vautré là, de toute ma masse de sumo rachitique, pendant quelques précieuses mais non moins ridicules secondes.

    Le premier œil que je parviens à ouvrir se pose directement sur un escarpin noir vernis surmonté d'un réhausseur du plus bel effet.

    Quant je réussis à ouvrir la deuxième lucarne, j'aperçois le soulier jumeau de l'autre...tout aussi ravissant il faut bien le reconnaître.

    A l'intérieur se logent deux adorables petons de type Grec à la finesse remarquable et au parfum délicat en diable.

    Comme par enchantement, j'en oublie illico ma mauvaise humeur...mais pas mon mal au crâne.

    Dès lors, désireux de découvrir plus en détail l'anatomie de l'intruse malpolie, je m'agrippe à l'encadrement de la porte et entreprends une ascension délicate tant mes gambettes semblent contrariées par les péripéties de cette rude journée.

    C'est donc avec lenteur et minutie que débute l'observation du colis qui s'offre à mes yeux...et il faut bien admettre que la harpie aux talons aiguilles possède certains arguments.

    Les petons et leurs jolis écrins s'accrochent harmonieusement à une fine paire de cannes taillés pour la course d'obstacle, subtilement halées, avec des cuisses que l'on peut aisément deviner confortables et soyeuses disparaissant sous une courte jupette écossaise façon petite écolière japonaise.

    Quelques bouts d'étoffes plus haut apparait, sous un débardeur blanc minimaliste, un petit bidon capable de requinquer la nuque la plus endolorie, avec un nombril idéalement positionné et agrémenté en son milieu d'une paillette bleutée du plus bel effet.

    Poursuivant mon investigation, alors que j'approche du sommet, je vois se pointer un duo de sphères mammaires du genre stratosphériques, à la tenue parfaite, libres de toute entrave sous le coton made in China...un vrais délice à croquer, cajoler, manipuler, pâte-à-modeler...deux anti-stress garantis naturels et sans sucre ajouté....

    Et enfin la really beautiful frimousse de Bety m'apparait...

    Elle n'a pas pris une ride depuis hier, seules les deux pistaches oculaires de la belle semblent plus sombres et les délicates lignes courbes qui les surplombent plus obliques...

    Mais avant même d'avoir pu analyser cette légère modification comportementale, je suis cueilli par le flic-flac d'une menotte gracieuse mais bigrement ferme...!!!

    Je me cogne alors contre la porte, vois trente sept chandelles (37 pas 36...je les ai rigoureusement compté je vous assure...), reprends la lourde en pleine poire et passe sans plus attendre en mode OF.

    Je mis du temps à émerger cette foi...et se sont mes boites à cire qui, les première, me sortirent du néant.

    Je parvins sans mal à reconnaître le morceau de zique que diffusait ma vieille Sony...le superbe et sensuel « I'll Play The Blues For You » d'Albert King*...

    D'après une analyse rapide de la situation, malgré le coltar duquel j'émerge à grand-peine, je dirais que ma carcasse douloureuse repose confortablement sur mon canapé, quant à la musique, elle ne couvre pas totalement des bruits de pas faisant couiner mon vieux parquet...Bety et sa plastique de rêve semble arpenter ma turne en attendant la reprise des débats...mais j'ai eu mon compte pour aujourd'hui et m'en retourne donc illico chez Morphée...

     

     

    à suivre...

     

    * à écouter dans la rubrique Bande son


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  • Les tribulations d'un cloporte - Episode 05

     

     

    Affalé lamentablement, tel un invertébré, dans mon fauteuil club à la croute râpée, je médite et médis.

    Je médite sur la sournoiserie du destin qui me fit rencontrer la divine Bety alors même que ma morne existence devenait insoutenable et oppressante tant ma vie résonnait d'un vide sidéral depuis des lustres.

    Mais j'ne peus m'empêcher de médire sur ce même destin qui, me conduisant vers ma dulcinée, me fit croiser la route de six lascars aux fâcheuses manières qui me prirent comme sparring-partner pour un round de taloches mémorables, me laissant déglingué et pour quelques jours au régime souplette et purée...

    J'en conclu donc que « l'ennui avec le bonheur, c'est toujours le retour de manivelle qui survient inexorablement en travers de la trogne », à plus ou moins brève échéance...comme pour remettre à leur place les ahuris de mon acabit qui pensent pouvoir s'extirper, sans autorisation préalable, de leurs tristes conditions d'insignifiants mammifères.

    Pour ragaillardir, tant bien que mal, mon moral en berne, je décide de m'écouter le merveilleux album « Let's work together » de Canned Heat...un peu de bonheur pour les esgourdes...c'est toujours ça de pris...et je débute illico ma musicothérapie par « Goin' up the country »*...

    Le triste épisode cette fin de journée pitoyable ne sera bientôt plus qu'un moribond souvenir de plus à mettre au crédit de ma mémoire...

    J'aimerais bien pouvoir en effacer un certain nombre de souvenirs...presque tous en fait...me retrouver avec une mémoire toute neuve, sans embuscade, sans remord, sans à priori...

    J'ai tout archivé consciencieusement jusque là, mais ce bien piètre et inutile fardeau commence à peser sur ma carcasse...j'pourrait mentir et prétendre avoir perdu la mémoire après la déferlante de coups reçus...Ouaip...c'est une idée ça!!!

    Je pourrais alors jurer à qui voudra l'entendre que ma mémoire n'est qu'une ruine...de sorte qu'elle ne m'encombrera plus jamais.

    Et qui pourrait prétendre le contraire sans mon consentement...?

    N'en suis je pas l'unique bénéficiaire et, par là même, le seul à pouvoir en prendre congé à mon gré...?

    En v'là une idée qu'elle est bonne, mettre volontairement mes souv'nirs aux orties...qu'ils soient bons ou mauvais...de toutes façons, les bons ne sont pas légion loin s'en faut alors...et puis l'occase est trop belle...!!!

    La simple idée de me propager dans l'univers avec une mémoire vierge est un enchantement.

    Alors que la jubilation me gagne, une sonnerie effroyable retenti dans la maison.

    Je songe d'abord au bigophone, cet outil de communication dont je déplore l'existence tant son utilisation ne revêt pas le moindre intérêt selon moi...si ce n'est vous emmerder à tous moments du jour et de la nuit pour des motifs grandement surestimés par l'interlocuteur.

    Pourquoi donc se donner autant de mal pour se faire détester...je n'ai jamais compris l'acharnement de certaines de mes connaissances à vouloir prendre des nouvelles de ma pomme.

    Non, vraiment, ça m'dépasse qu'on puisse te ruiner les tympans pour s'enquérir du temps qu'il fait, de tes agissements de la veille, de ta forme ou ton humeur du jour...d'autant qu'après un tel dérangement sonore, mon humeur n'est jamais des plus positive...et l'accueil que j'réserve aux téméraires qui osent encore m'appeler ne les pousse pas à récidiver l'expérience...!!!

    En fait, ce n'est pas le téléphone qui hurle son venin, mais la criarde de la porte d'entrée.

    Alors là, j'n'en croit pas mes esgourdes...!!!

    Jamais personne ne sonne chez mézigue...jamais...pas même le facteur ne s'y aventurerait, il est prév'nu...et puis je n'ai, pour ainsi dire, jamais de visite...les quelques aminches que j'me trimballe, je ne les vois qu'à l'extérieur...en terrain neutre...jamais dans ma taule...c'est une règle à laquelle nul ne déroge.

    Quel est le mariol qui peut bien prendre de tels risques...et puis ce n'est vraiment pas l'jour...ce n'est jamais l'jour de toutes manières.

    De plus, cet envoyé du démon qui s'en vient gaiement me faire chier semble vraiment avoir le doigt collé sur la sonnette...il ne la lâche pas le bougre...

    Pour sûr, il va bien vite regretter de n'être pas resté chez lui ce mélomane du carillon...!!!

    Bondissant tel un chamois qu'aurait séjourné récemment chez un taxidermiste, je file affranchir l'ahuri colporteur de migraines de mes sentiments du moment...

     

     

    à suivre...

     

    *à écouter dans la rubrique Bande son


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    Les tribulations d'un cloporte - Episode 04



    Sur le chemin qui me conduit chez Bety, me v'là guilleret comme un pinson. Je sifflote gaiement un air entendu à la radio il y a une heure, le superbe « Feeling good » de Nina Simone*.

    La prochaine rue à droite et j'arriverai bientôt à destination.

    Je jette mon mégot et presse le pas...mon palpitant accélère lui aussi la cadence comme il se doit en pareille occase.

    Revoir Bety est une douce perspective sans nom pour un inadapté de l'existence comme mézigue.

    La ruelle qui doit me conduire chez la fée du troquet n'est pas des plus engageante et c'est peu dire.

    Des amoncellements de vieux cartons, de bouteilles cassées et de fientes du meilleur amis de l'homme se répandent ça et là sans interruption.

    Un peu plus loin, une joyeuse bande de loustics aux mines plus avenantes les unes que les autres semblent attendre un train, un bus, le dégel ou plus modestement une envie pressante.

    Je n'y prête guère attention.

    A mon approche, les gars semblent comme ranimés, revigorés...tout du moins ils esquissent quelques mouvements qui les distinguent enfin du mannequin de cire.

    Tout à mes pensées pour la belle plante dont je tente d'imaginer la toilette, certainement ravissante...(à la rigueur, je n'serait pas contre un classique et décontracté jean moulant/débardeur échancré, qui contrasterait joliment avec le bout d'étoffe sophistiqué de la veille)...je n'entend donc pas immédiatement les propos du petit gang des automates en surchauffe qui me sont adressés.

    Soucieux d'entretenir, au plus vite, d'excellentes relation avec le voisinage de ma future conquête, je stoppe donc à leur hauteur affichant mon plus charmant sourire...un de ceux que j'ai longtemps expérimenté devant ma glace...celui dont je n'abuse pas et n'affiche qu'en de rares occasions...lorsque je souhaite faire bonne impression et pourquoi pas me lier d'amitié avec d'autres bipèdes.

    Seul'ment voilà, j'm'en aperçois maintenant, les gus qui me font face ne semblent pas enclins à la franche camaraderie...

    Le plus grand d'entre eux, le plus gros aussi, un espèce de colosse d'environ 120 kilogrammes sur la balance la plus pessimiste, me propose de me délester illico de mon trop plein d'oseille sans quoi les foudres du ciel et de sa mère risquent de s'abattre sur ma misérable carcasse de peigne-cul...!!!

    Bon, moi j'apprécie toujours la plaisanterie à sa juste valeur, j'me mets alors à ricaner de bon cœur, assurant l'orateur de son talent comique et reprend mon chemin vers le n°12 de la rue des tulipes en fleurs, la bien mal nommée vue le parfum pestilentiel qui y règne.

    Pour tout vous dire, ma progression se trouve rapidement ralentie par en croc en jambe à montrer dans les écoles...très stylé et à l'efficacité redoutable.

    J'me retrouve donc le faciès embrassant les pavés à pleine bouche et en moins de temps qu'il n'en faut à Hussein Bolt pour gambader le cent mètres, je reçois des grolles de grandes tailles dans le buffet...d'après mes estimations, il me semble qu'au moins deux paires s'activent avec entrain.

    Au terme d'une séance courte mais intense de massage des côtelettes, la plus vilaine trogne des six comiques m'attrape par le colbac pour me remettre sur mes guibolles. Cette charmante attention ne me fait certes pas oublier mes flancs douloureux ni ma lèvre supérieure éclatée mais me confère un confort tout autre et appréciable...de quoi appréhender, dans une posture plus adéquate, la suite des réjouissances...

    Maintenu gaillardement par Quasimodo, me voilà donc de nouveau en face de l'humoriste en chef qui affiche à son tour un sourire non feint...mais pauvre en dentition tout de même.

    C'est étrange comme un smile peut avoir plusieurs significations me dis je en interne avant d'accueillir une paluche XXL en pleine poire.

    S'ensuit alors un concourt de mandales et bourpifs en tout genre...une vrais démonstration de savoir faire, la collection complète avec même les rééditions les plus anciennes, du grand art en quelque sorte pour connaisseurs et public averti seulement...!!!

    Bref, une sacré danse que j'reçois...jusqu'à extinction des feus.

    A mon douloureux réveil, je constate l'ampleur du chantier...ma mise d'apparat n'est plus qu'un tas de loques informes et cradingues, j'ai chopé un melon démesurément proportionné pour abriter mes dix neurones, mon champ de vision est réduit à celui d'une taupe atteinte de conjonctivite, mes ratiches ont déserté ma caverne à bectance et le tout, coloré à l'hémoglobine, me fait rentrer direct dans le top ten du bestiaire des curiosités de foires d'antan!!!

    Avec une telle apparence peu ragoutante, je ne peus décemment pas me rendre chez la belle Bety et me voit donc dans l'obligation de lui faire faux bonds...

     

    à suivre...


    * à écouter dans la rubrique bande son


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  • Les tribulations d'un cloporte - Episode 03


     

    J'me dit qu'il y a des jours ou rien ne va...comme celui ci...comme bien souvent pour mézigue...

    Pour résumer, j'me suis levé avec la trogne des grands jours...la mienne...et croyez moi, cela provoquerait chez n'importe quel bonobo une déprime d'envergure...ensuite j'me suis coltiné les infos du jour au combien réjouissantes, ma vieille caisse en rade m'imposa une humide randonnée et l'autocar que je convoitait (sans grandes convictions tout de même) ne se fit pas prier pour m'oublier...

    J'ai bien songé m'en retourner dans mon plumard...mais j'ai un rencard...et du genre qu'on laisse pas en plan...du genre qu'on voudrait déjà y être...

    Pour une foi qu'une drôlesse carrossée façon pin-up, et à priori sans avarie à la coque, accepte de m'ouvrir sa casbah pour un gentil dîner...et plus si affinités...


    Faut que je vous avise...

    Je l'ai rencontré la veille dans mon rade favori...plutôt miteux, mais la bière mousseuse à souhait s'y déguste bien fraiche en savourant un bon p'tit concert jazzy...

    Sur scène, le groupe de joyeux quinquagénaires entonnait à peine son deuxième standard « When The Saints Go Maching In »...quand une espèce de fée fit une entrée remarquée en tapant illico dans mon œil gauche...puis dans l'autre...!

    le mouvement de balancier de ses hanches aurait filé le tournis à un cyclope aveugle et ses longues gambettes aux galbes étudiés en laboratoire semblaient démesurées eu égard à la faible auteur sous plafond...
    Une étoffe écarlate du plus bel effet enveloppait, au plus près, un corps kif kif les madones Ibériques en ne couvrant que le strict minimum et exposant les beaux restes à l'admiration des convives.

    Comme elle passait devant moi, je pu constater avec ravissement que son éblouissant cotés face était suivi harmonieusement par un cotés fesses idoine...voluptueux séant en effet, qu'elle vint reposer sur le tabouret voisin du mien.

    Je senti alors un parfums envoutant et tenace me monter au blase.

    Et c'est ce moment précis que j'ai, semble t-il, trouvé opportun pour m'étouffer avec classe en avalant de travers ma gorgée de cervoise..
    produisant alors des soubresauts ridicules, j'me mit à expectorer bruyamment, le faciès peu valorisé par la teinte de coquelicot défraichit qui m'envahit...je me serait même ramassé lamentablement sans l'intervention de ma belle plante de voisine qui tendit une mains puis un bras tout entier pour me saisir par le colback et interrompre ma prévisible chute.

    Le ridicule ne tue pas...et j'en sait quelque chose...car si se n'était pas l'cas, il ya fort à parier que ma carrière de fiente inutile aurait rapidement pris fin en se bas monde.

    Et ce soir là, l'inconfortable situation aura au moins eu le mérite de me permettre de faire connaissance avec Betty sans avoir à user et abuser d'introduction douteuse et pitoyable.

    Il est probable que le véritable prénom de la souris doit être moins exotique...du genre Élisabeth...mais ya pas à dire, Betty colle parfaitement à sa plantureuse anatomie...
    D'ailleurs, je me suis demandé un instant qu'elle mois de l'année elle aurait occupé sur un calendrier de Gil Elvgren...j' aurait bien misé quelques pesos sur juillet ou la peau dorée et la chevelure brune et vaporeuse de l'icône auraient valorisé un micro bikini dont un pécheur malhabile viendrait arracher le soutien gorge grand format avec son hameçon malicieux...j'ai parfois une imagination foisonnante!

    Pour la récompenser de sa hardiesse, je lui offrit de quoi se rincer le gosier...un mojito de bon ton que je suivi des yeux avec une pointe de jalousie lorsque la drôlesse porta le verre à ses pulpeuses gourmandises écarlates.

    D'aucuns auraient décrit le regard de Betty comme étant de braise...mais se serait se montrer un peu court en besogne.

    La Donzelle arborait deux grandes mirettes de jade surmontées d'une paire de balayette extra longue dont le maniement n'avait assurément aucun secret pour elle...
    Ses petits bijoux de technologie féminine semblaient absorber la lumière environnante et éclairer d'autant un minois tant tellement parfait qu'il faisait passer le faciès de la Joconde pour une 6ème dauphine de miss Poitou-Charente...avec un nez délicat et des oreilles soigneusement ciselées sur mesure pour agrémenter l'ensemble de gauche comme de droite...

    Bon...toujours est il que par le plus grand des miracle, j' obtint au terme de la soirée le curriculum vitae complet de Betty...avec pedigree, profession et salaire du géniteur, signe astrologique, mensurations détaillées, position préférée, température du corps au repos, numéro de sécurité sociale, de téléphone, de rue...
    Bref tout l'toutim et en bonus un rencard avec promesse de réjouissances pas seul'ment culinaires...

    Vous en conviendrez donc, je ne peus me permettre de poser un lapinou à une greluche 1er choix de cet acabit...!!!




    à suivre...


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